Figure humaine avec arc - Valtorta, Espagne

LE SENTIER DE DECOUVERTE

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Sentier de découverte de la Font-aux-Pigeons


LE CHEMIN DU VIEUX VILLAGE AU PUITS DE BARBE :


Le départ du chemin se situait en haut du vieux village détruit en 1972 lors de la construction de l’autoroute A55 Marseille-Martigues.

Il permettait aux habitants de rejoindre la colline.

Tantôt creusé dans la roche, tantôt remblayé avec des murs de soutènement, les traces de son aménagement sont encore visibles sur toute sa longueur.


Ce sentier utilisé par les troupeaux de moutons et pour aller chercher de l’eau au puits de Barbe fut abandonné au début du siècle.


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L’ABRI DE LA FONT-AUX-PIGEONS :




Les premiers habitants de Châteauneuf-les-Martigues ont occupé cet abri sous roche, d’un surplomb de 12 mètres , vers 6500 à 2500 avant J.C, faisant de l’abri de la Font-aux-Pigeons, un des plus anciens sites préhistoriques connus du pourtour de l’Etang de Berre.

Un alignement de 5 blocs de pierre dressés, encore en place de nos jours, marque la limite d'une cabane que construisirent les premiers Castelnoviens.




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LA GROTTE DU FIGUIER :


Cette grotte a été creusée par un torrent souterrain qui a existé entre le Miocène (5 millions d’années) et le Wurm (80 000 ans), dans le calcaire Barrémien faciès Urgonien, relique de récifs à rudistes installés sur les hauts fonds de la mer il y a 115 millions d’années environ.

Les traces de courants fossiles sont visibles de part et d’autre de la paroi. Le plafond a explosé sous la poussée des eaux.

En face de l’entrée, de l’autre côté du chemin, nous pouvons observer les mêmes traces de courants fossiles dans le lit du torrent qui fut utilisé comme premier chemin d’accès aux collines.



LE PUITS DE BARBE :



Situé à flanc de colline, à la base d’un vaste entonnoir de récupération des eaux de pluies, il a servi de citerne et de réservoir d’eau pour les moutons jusqu’au début du XX°s.

Aucune mention de ce puits n’apparaît dans les archives anciennes de la commune.
Seul indice, dans les comptes trésoraires de 1589-1590 est cité un consul surnommé «Barbo » en provençal, ou « Barbe » en français.

Si la margelle ruinée est d’époque moderne, le fond constitué d’un trou à section carrée, creusé dans la roche, pourrait être antique.



LA FLORE


A partir du puits de Barbe, un magnifique panorama s’offre à la vue du promeneur qui s’amusera à identifier les différents étages du relief géologique qui s’étale depuis l'Etang de Berre jusqu'au Mont Ventoux.

Au cours de la descente par le même chemin, nous vous recommandons d’être attentif à la flore de nos collines. Vous pourrez ainsi reconnaître la flore méditerranéenne classique : le chêne kermes, la filaire, le genévrier de Phénicie, le romarin, l’argeras, le ciste cotonneux ( photo ), l’aubépine, l’euphorbe characias, la daphnée, ... mais aussi plus rarement le grémil bleu ( Lithospermum purpureo-caerulem Linné ), la rue fétide ( Ruta graveolens Linné ), ainsi que plusieurs espèces d'orchidées sauvages.

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