Figure humaine avec arc. Valtorta - Espagne

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La Provence est la première province de Gaule à être romanisée.

Une suite de conquêtes amène les Celto-Ligures à perdre leur suprématie. Marseille, dont le commerce vers l'intérieur des terres est menacé par les actes de pirateries et brigandages de la part des Ligures fait appel plusieurs fois à Rome entre 189 et 154 avant J.C.. Et c'est en 123 avant notre ère, alors que Marseille est à nouveau menacé, que le consul Sextius Calvinus arrivé avec de nouvelles légions détruit la (supposée ?) capitale salyenne : Entremont et fonde la première capitale de la future Narbonnaise : Aquae Sextiae (Aix-en-Provence). Une période trouble s'ouvre alors pour les Salyens. Les romains tentent d'imposer leur domination sur cette région stratégique qui relie l'Italie à l'Espagne.

C'est avec César entre 58 et 54 avant notre ère que le reste de la Gaule est conquise. Marseille, qui avait pris parti pour Pompée dans les rivalités qui opposaient celui-ci à César, dut se résoudre à capituler en septembre 49 après cinq mois de siège. La cité perd alors son indépendance et César prend possession de la ville.
Par la suite, la Pax Romana permet une lente assimilation des populations de la région à l'empire romain. Pline la nomme « l'autre Italie » ; elle devient un lieu d'exil privilégié pour les personnages de l'Empire.


De nombreux vestiges attestent de la présence romaine sur l'ensemble de la commune. En effet, différents quartiers du village actuel ont livré un matériel archéologique caractéristique de cette occupation. Le musée présente donc cette société à travers notamment du mobilier funéraire. Le visiteur découvre ainsi les deux modes funéraires pratiqués par les Gallo-Romains. Tout d'abord, l'incinération qui se généralise à cette période : le défunt est incinéré sur un bûcher avec différentes offrandes (offrandes primaires). Après la crémation, les restes sont rassemblés pour être placés soit dans une urne (en verre, en pierre) qui sera déposée au fond d'une fosse dans laquelle peuvent être replacées des offrandes (offrandes secondaires), soit placés directement en pleine terre, dans une simple fosse.

A côté de l'incinération, se pratique aussi l'inhumation qui peut prendre différentes formes en fonction du statut social du défunt : celui-ci est déposé dans un sarcophage monolithe de pierre ou dans une sépulture constituée de murets maçonnés. Le sarcophage est déposé quant à lui soit en pleine terre, dans un lieu réservé, soit dans une chambre funéraire au cœur d'une tombe monumentale : un mausolée. Le défunt peut aussi être recouvert, en pleine terre, d'un aménagement de tuiles formant couvercle (tombe de tegulae en bâtière). Il peut également être placé dans des demi-amphores. A ces inhumations sont presque toujours associées des offrandes destinées à accompagner le mort dans son long voyage dans l'au-delà. Le visiteur découvrira donc des urnes funéraires avec leurs offrandes et surtout des tombes en bâtière et en demi-amphores.

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